Graphologie et criminalité en col blanc : lire entre les lignes

La criminalité en col blanc – fraude, détournement de fonds, délit d'initié – se cache souvent derrière des manières soignées, des costumes coûteux et une paperasserie apparemment impeccable. Mais si les chiffres peuvent être manipulés, un trait de plume peut révéler bien plus que ce que l'auteur souhaite.

La graphologie, science de l'analyse graphologique, est utilisée depuis longtemps dans le profilage de personnalité, le recrutement et même la criminalistique. Appliquée à la criminalité en col blanc, elle ne permet pas de prouver la culpabilité ni de déterminer l'intention, mais elle peut aider à identifier les traits de personnalité et les tendances comportementales susceptibles d'être corrélés au risque.

Des signes d'impatience, d'impulsivité, d'excès de confiance ou une tendance à la tromperie peuvent parfois se manifester par des caractéristiques subtiles de l'écriture : une certaine pression, des inclinaisons irrégulières, des boucles déformées ou un espacement irrégulier. Ces indices peuvent s'intégrer à une évaluation plus large des risques lorsqu'ils sont combinés à d'autres outils d'enquête.

Dans les environnements d'entreprise à enjeux élevés, ces indicateurs précoces peuvent s'avérer précieux. La graphologie peut aider les équipes de prévention de la fraude, les services RH et les professionnels de la sécurité à repérer les comportements susceptibles de conduire à des décisions contraires à l'éthique, bien avant qu'ils ne dégénèrent en actes criminels.

À l’ère de la fraude sophistiquée, l’écriture manuscrite offre toujours une fenêtre unique sur les traits de personnalité qui peuvent signaler un risque potentiel.

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